Les paysages sont dépositaires d’une mémoire. Celle des regards qui s’y sont posés, des pas qui les ont foulés, des gestes de ceux qui les ont façonnés. Celle des événements tragiques qui s’y sont déroulés…
Témoin impassible le paysage n’en garde pas moins les stigmates des violences qu’il abrite. Proposant un dialogue entre le travail de différents photographes, cette exposition explore les labyrinthes, les failles, les « non-dits » du paysage. Elle fait émerger leurs blessures, leur mémoire, telle qu’elle s’est déposée dans les forêts, les fleuves, les pierres, la mer, ou les murs et les pavés des villes…
Exposition réalisée en partenariat avec l’association Mémoires des Signes.
Site du Centre du Patrimoine Arménien
Être ici - ou l'art d'écrire la lumière en marchant
« Être ici, et non ailleurs, être au cœur et non pas à la périphérie, bref : Être ici. Ou peut-être comment complètement incarner un lieu, y être présent avec son corps mais surtout avec ses yeux. Marcher à travers, au travers, l’hôpital du Vinatier, pour en écrire par la photographie son canevas. Telle a été ma résidence de création. » Johanna Quillet
L’hôpital du Vinatier est un lieu de soin. Où la psyché et le corps sont soignés, où les hommes et les femmes vivent et travaillent dans un espace singulier et hors du commun. L’architecture de l’hôpital et son parc sont protégés de la ville et de son environnement, pourtant ils en constituent une part importante. Tout au long de la saison dernière, malgré un printemps confiné et un retour masqué, il a été question pour Johanna Quillet d’interroger photographiquement le lieu. Comprendre sa construction, comprendre son intention et son évolution, qu’il soit question de l’urbain ou de l’humain.
Quels sont les différents points de vue qui font que ce lieu est « Le Vinatier » ?
La photographe plasticienne, nous raconte : « Cette résidence artistique s’est déroulée en plusieurs temps. Un premier temps de création qui a été pour moi un temps d’arpentage et de relevés photographiques. Il était question de la mise en place d’une topographie des paysages du Vinatier. J’ai aussi souhaité interroger le lieu par son histoire au travers des décennies. En cherchant les strates, les couches et parfois en grattant les palimpsestes architecturaux pour découvrir ce qui est dissimulé au regard. Ce travail photographique personnel m’a permis de faire apparaître le perceptible mais aussi l’invisible. »
Dans un deuxième temps, Johanna Quillet a souhaité établir un dialogue photographique avec un groupe de patients. Passant par différentes expérimentations plastiques, photographiques et esthétiques, les participants ont su développer une démarche artistique personnelle en utilisant un sténopé. S’appropriant les propositions artistiques de Johanna Quillet, le groupe a réussi à écrire la lumière* en marchant. La perception de l’hôpital a donc été pour eux, le temps de ces ateliers, non plus le lieu du soin, mais le lieu d’une création artistique.
* Du grec ancien φωτός, phôtós (« lumière ») et γράφω, gráphô (« écrire »), littéralement : « écrire avec la lumière ».
SIte de la Ferme du Vinatier
Dans ses deux livres les plus récents, la romancière Hélène Gaudy s’attache à des faits historiques précis qu’elle tente de revisiter et de comprendre avec les armes de la littérature : du camp de Terezin à l’expédition de 1897 au Pôle Nord, c’est aussi aux images et à l’esprit des lieux que l’écrivaine s’attache, comme le fait la photographe Johanna Quillet aux différents lieux de mémoire qu’elle a mis en images. À travers l’exemple de l’hôpital du Vinatier, dont Johanna Quillet retrace l’histoire architecturale, c’est la question des traces qui est posée – que ce soit dans la photographie ou dans la littérature – donc celle de la mémoire et de l’oubli.
En savoir plus
Celle des regards qui, en s’y posant, les ont identifiés comme tels. Celle des pas qui les ont foulés : déambulations, marches, traversées. Celle des gestes de laboureurs, forestiers, architectes qui les ont façonnés. Celle des batailles, des déportations et des exécutions de masse qui y ont eu lieu, des cachettes qui y ont été aménagées par des partisans ou par ceux qui fuyaient les persécutions.
C’est à la mémoire des violences extrêmes (de masse et issues de grandes catastrophes) telle qu’elle s’est déposée dans les forêts, les fleuves, les pierres, la mer ou les murs et les pavés des villes, que sera consacrée cette exposition. Les races en sont disséminées à travers la planète, dans les paysages aménagés, ruraux et urbains, ou sauvages : la mémoire des violences façonne l’expérience quotidienne de l’espace au présent dans son rapport complexe à un passé souvent enfoui, et elle questionne ce qu’il en adviendra.
Ces traces s’effacent et ressurgissent, éradiquées par les auteurs des crimes et absorbées par les lieux eux-mêmes, recréées par ceux qui enquêtent dessus ou qui pratiquent et investissent le paysage dans une visée commémorative, touristique ou artistique.
Elles se déplacent, elles muent. Témoin impassible des violences qui s’y déroulent, le paysage n’en garde pas moins les stigmates. Tandis que nous le regardons, dans une sorte d’innocence du moment présent, il nous regarde aussi, il fait appel à notre sens éthique, à notre conscience archéologique.
L’exposition invite à ouvrir ces strates, ces palimpsestes, à diriger le regard vers les labyrinthes, les failles et les « non-dits » du paysage, vers « l’au-delà » de l’image qui se présente à lui.
Site de La Ferme du Vinatier
Site LUX Scène Nationale
(c) Johanna Quillet, photographies O.L.
Les réévaluations récentes de l’histoire moderne mettent en valeur la figure féminine qui en avait été oubliée, ainsi que la présence croissante et l’impact des artistes femmes dans l’art contemporain, justifiant de les confronter dans leurs sensibilités et leurs approches respectives. Il s’agit de présenter la diversité des points de vue esthétiques et des techniques employées par ces femmes artistes (peinture, photographie, vidéo, arts graphiques…).
(photographies (c) Musée Paul Dini)
L'Hôpital Saint Joseph Saint Luc a passé commande à Johanna Quillet d'un aménagement artitique de l'espace de balnéothérapie de sa cellule cancérologie.
Le site de l'Hôpital
Deuxième séjours à Rivesaltes pour une nouvelle série photographique sur le Camp de concentration, retention, transit et de reclassement dit Drancy de la zone libre (1940-2017).
Site du Mémorial du Camp de Rivesaltes
Exposition du projet Urbanité(s) pour la réouverure du Centre du Patrimoine Arménien de Valence le 15 septembre 2018.
Site du CPA
"Peaux de fleurs", photographie pour la salle d'activités des Blouses Roses au service de pédiatrie de l'hôpital de Valence. Vernissage convivial de la réalisation de la vitrophanie destinée à protéger des regards les chambres des enfants opérés.Réalisée par Johanna Quillet à la suite d'ateliers avec enfants et bénevoles intervenant en pediatrie et financée par le Rotary Portes du Soleil et l'action sanitaire et sociale de la CPAM elle satisfait pleinement l'équipe des soignants et procure à la salle une atmosphère apaisante.
DIX-HUIT, un monde nouveau, rien ne sera plus comme avant…
Du lundi 10 septembre au dimanche 30 décembre 2018
Jean-Michel ALBEROLA, Bruno ALBIZZATTI, Roger BLACHON, Claude BURAGLIO, Pierre BURAGLIO, Jean-Marc CERINO, Nicolas DAUBANES, Elfi EXERTIER, Pablo GARCIA, Léon GIMPEL, Danielle HUMBEY-BARRIÈRE, Eric MANIGAUD, Johanna QUILLET et Françoise VERGIER…
Site du Centre d'Art Contemporain de St Restitut
A l'invitation des commissaires d'exposition Ricardo Vasquez et Raoul Hebreard, Johanna Quillet exposera une nouvelle créationdu 8 décembre 2018 au 10 février 2019 à l'Hôtel des Arts de Toulon pour l'exposition "30 ans et après...". Vernissage vendredi 7 décembre à 18h30.
Site de l'Hôtel des Arts
photographie droits réservés Hôtel des Arts, Toulon.
Le service pédiatrique de l'Hôpital de Valence accueille des enfants jusqu’à 18 ans pour des problèmes somatiques et psychologiques. Le projet "Peaux de fleurs" a reçu le soutien financier de l'association Les blouses Roses, section Valence.
Site de l'association Les blouses roses.
Ouverte depuis 1984, l'artothèque compte environ 650 œuvres de 300 artistes. Sa collection est enrichie chaque année par des achats ou dons. L’abonné peut emprunter des gravures, des lithographies, des photos, des dessins, des sculptures selon une formule d’adhésion annuelle, à l’instar d’une bibliothèque favorisant l'approche de la lecture, l'artothèque met le public en contact avec des œuvres d'art contemporaines.
Site du Musée Paul Dini
photographie droits réservés Musée Paul Dini, Villefranche sur Saône
LUX SCÈNE NATIONALE
ARTS VISUELS + ARTS SCÉNIQUES
ARTS, CULTURE ET INNOVATIONS À VALENCE, DRÔME
Cette série d’ateliers d’éducations artistiques et culturels sera l’occasion pour la classe de pratiquer la photographie numérique mais aussi argentique. L’artiste proposera aux élèves une suite d’apprentissage du cadrage, de la composition et des plans par la visite d’exposition et le visionnage d’œuvres d’art pour aboutir à des prises de vues et des tirages photographiques. Dans cet atelier, les élèves créeront une série de photographies numériques et sténopés. Ils seront initiés au laboratoire N/B et au tirage. L’ensemble des photographies argentiques fera l’objet d’une mini exposition dans l’école.
Pour en savoir plus !
Ouverture unique et exceptionnelle les 16 et 17 septembre des réserves départementales situées à Valence dans la Chapelle des Cordeliers ( 2 rue André Lacroix).
La Menuiserie , 14 rue du 11 Novembre, 12000 RODEZ
Heures d’ouvertures : du mercredi au dimanche, de 15h à 19h et sur rendez-vous.
Cette exposition est le résultat d’un travail de 53 élèves que l’artiste photographe plasticienne Johanna Quillet a, pendant plusieurs mois, guider dans une déambulation artistique dans les quartiers de Valence et Bourg-Lès-Valence. Dans ce projet autour de la Banlieue, l’artiste a fait en sorte que les élèves puissent dépasser les clichés visuels et les écueils photographiques pour leur permettre de se concentrer sur l’essence de l’image photographique, sa construction plastique bien sûr mais aussi la façon de dire le paysage urbain. Et le résultat photographique est bien au-delà des images toutes faites et stéréotypées que la presse et les médias visuels utilisent régulièrement pour illustrer la Banlieue. Johanna Quillet a accompagner les élèves dans l’urbanité et leur a permis d’aller plus loin esthétiquement. En marchant dans le paysage de la Banlieue, les élèves des deux établissements réussissent à montrer que ces TOPOS ne sont pas tout à fait banal mais au contraire des lieux ayant leurs propres identités architecturale et paysagères.
Ont pris part à cette édition : une classe du lycée agricole Le Valentin et une classe du lycée professionnel Amblard à Valence.
La photographe invitée est cette année Johanna Quillet.
Présentation officielle de FOCUS n°2 : lundi 22 mai 2017. A vos agendas...
A cette occasion sera également inaugurée l'exposition URBANITE(S), réalisée avec les photographies prise par les élèves et présentées jusqu'au 23 juin 2017.
Nothing behind me, everything ahead of me, as is ever so on the road*. Jack Kerouack, On the road, 1957
Johanna Quillet débute le 1er mars un voyage à la recherche de sa prochaine création artistique. Entre road-trip et voyage initiatique la photographe emporte son minimum vital : Sony Alpha 99, Vario-Sonar 16/35 mm, Varion-Sonar 50mm.
*Rien derrière et tout devant, comme toujours sur la route.
Urbanités est une revue électronique d’actualité du fait urbain. Elle est née en 2012 d’une génération de géographes qui ont grandi dans les villes. Aucun enfermement disciplinaire ; une liberté formelle et thématique ; des textes et des images accessibles à tous. La revue proposera un portfolio photographique du projet TOPOS de Tanger au mois de février/mars 2017.
www.revue-urbanites.fr
Premiére diffusion de l'émission vendredi 25 novembre 2016 à 20h55.
Tanger, ville millénaire mais aussi ville d'un futur marocain. Dans ce travail, visible à partir du 29 septembre à la Galerie Delacroix, la ville est révélée avec douceur et pourtant éclat. Au travers d'un tirage sténopé de petite taille ou d'un tirage Lambda couleur spécialement imprimé pour l'occasion dans un des meilleurs laboratoires en région se dévoile une lumière prise en étau entre Méditerréanée et Ocean Atlantique, entre tradition et super modernité. Plus de 40 oeuvres jallonnent un parcours d'exposition dans la superbe Galerie Delacroix en plein coeur du Tanger des années 1940. A découvrir jusqu'au 30 novembre 2016.
Cette résidence est le résultat d’une collaboration entre l’Institut Français de Tanger et le Centre d’art contemporain du Château des Adhémar à Montélimar (Châteaux de la Drôme).
Elle a reçu le soutien technique de Labo-argentique.com et de La fabrique de l'image
Qu'ils en soient remercier chaleuresement l'un et l'autre.
Site de l'Institut Français de Tanger
Arts et manières de table, de l'Antiquité à nos jours, 20 juin - 30 novembre 2015
Au château de Suze-la-Rousse, un archéologue, deux historiens de l’art, un artiste, des designers culinaires sont invités à concevoir une table représentative d’une époque, de l’Antiquité à nos jours. Chacun reconstitue ou invente une table, choisit le décor, le mobilier, la vaisselle tout en mettant en lumière les rituels autour du repas. A la suite de cette exposition, la conservation départementale de la Drôme commande la série Still Life. Visible au château durant l'été et pour les Journées Européennes du Patrimoine les 17 et 18 septembre 2016.
A l'initiative de l'Institut Français du Maroc, antenne de Tanger et sur une proposition du Château des Adhémar - Centre d'Art Contemporain, Montélimar, en août, septembre et octobre 2016.
Institut Français de Tanger
Centre d'Art contemporain de Montelimar
Initiée à la rentrée scolaire 2013, sur une invitation conjointe du Musée de Valence et de l’Inspection Académique de l’Éducation Nationale, la résidence de l’artiste Johanna Quillet dans l’école élémentaire Pergaud se termine en ce mois de juin 2016. Pendant trois ans, la photographe-plasticienne va régulièrement accompagner les cinq classes de l’école à des visites au musée et surtout, guider les élèves dans un parcours de création au long cours. Cette aventure artistique se termine par une exposition à la Maison du gardien au Parc Jouvet.
Vernissage jeudi 30 juin à 18h00 Maison du gardien, Parc Jouvet.
Ouverture :
> Vendredi 01 Juillet de 10 H 00 à 18 h 00
> Samedi 02 Juillet de 11 H 00 à 18 h 00
> Entrée libre
Les Hôpitaux Drôme-Nord sont inscrits depuis plusieurs années dans le programme national Culture et Santé. Ce programme a pour objectif d’inciter les acteurs culturels et les responsables de santé à construire ensemble une politique culturelle dans le projet d’établissement de chaque hôpital. Cette démarche se fonde sur un partenariat privilégié entre un hôpital et un ou plusieurs partenaires culturels. Ainsi, dans le cadre d’appels à projets, chaque année une soixantaine d’établissements hospitaliers et tout autant de structures culturelles de la région Auvergne-Rhône-Alpes tissent ensemble des actions culturelles et artistiques, marquées par la diversité des propositions et l’intensité des échanges.
Le Musée de Valence s’est engagé comme partenaire culturel d’un projet initié par le service Esperluette de Tain l’Hermitage, service hospitalier dépendant des Hôpitaux Drôme-Nord. L’exposition présentée ici au sein du musée, est le résultat de la rencontre entre une dizaine de patients adultes et une artiste : Johanna Quillet, photographe plasticienne. Le projet intitulé CHEMINER, CRÉER, VOYAGER ou comment traverser le désert les yeux ouverts s’est déroulé durant 15 rencontres avec un groupe de patients (12 séances de pratiques artistiques, 3 visites commentées du musée, des balades à l’extérieur et des déambulations libres).
À propos de la démarche et du projet, l’artiste Johanna Quillet écrit : « à l’aide de cartes, de plans, de photographies mais aussi de dessins, et bien sûr de déambulation et de marche, dans et hors du musée, il sera question de la création d’un voyage qui permet la découverte ou redécouverte du paysage. Cheminer / créer / voyager porte sur la marche, le déplacement de l’homme au cours de son histoire, de la préhistoire à nos jours, et lie le voyage aux paysages dans les lieux, d’un passé historique, archéologique, à un présent, au futur, en s’appuyant sur les collections du musée. »
Ce type de projet, dit « Culture et Santé », contribue ainsi à repenser le soin dans une dimension plus humaine, à inscrire pleinement l’hôpital dans la cité et à faire de la culture l’objet de tous.
Avec le soutien et le partenariat de :
Ville de Valence, Ville de Tain-l'Hermitage, ASVER, Banque Rhône-Alpes, Interstices, Agence Régional Hospitalière Auvergne-Rhône-Alpes, Région Auvergne-Rhône-Alpes, DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, Hopitaux Drôme-Nord.
Exposition temporaire du 12 juillet 2014 au 30 juin 2015
L'année 2014 est une riche année commémorative : 100e anniversaire du début de la Première Guerre mondiale, 70e anniversaire des combats du Vercors et de la Libération...
Cette exposition retrace les commémorations des deux guerres mondiales, depuis un siècle, dans la Drôme. A travers de nombreuses photographies d’archives et contemporaines, elle nous invite à redécouvrir le sens de ces cérémonies ainsi que les monuments aux morts devenus des marqueurs de nos paysages.
De la stèle à l’obélisque, du Poilu à la colombe, du monument au mort au mémorial ou au musée, les formes de l’architecture commémorative sont multiples et fortes de symboles.
Présents dans de nombreuses communes, les monuments aux morts incarnent le souvenir des victimes. C’est à la découverte de cette mémoire de pierre et mémoire des hommes que l’exposition invite le visiteur.
Horaires, visites, tarifs
Musée départemental de la Résistance du Vercors
Rue Fourna - 26420 – VASSIEUX-EN-VERCORS
T : 04 75 48 28 46 / musee-resistance-vassieux@ladrome.fr